Fonds Hélène et Edouard Lerclerc
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    • Jacques Monory - Death Valley n°1, 1974 © Jacques Monory © Adagp, Paris, 2014 © Collection Sylvie Baltazar-Éon, Paris © Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture
      • Jacques Monory

          • Du 14 décembre 2014 au 17 mai 2015
          • Lieu
          • Fonds Hélène
            & Édouard Leclerc
            pour la Culture
            Aux Capucins
            29800 Landerneau
          • Horaires
          • ouvert tous les jours de 10h à 18h
            fermé les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai
          • Renseignements
          • +33 (0)2 29 62 47 78
            contact@fhel.fr
          • Le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture accueille Jacques Monory à partir du 14 décembre 2014 aux Capucins de Landerneau pour sa première exposition majeure dans le Grand Ouest de la France.
            Jacques Monory est sûrement l’un des plus importants artistes contemporains et des plus singuliers.
            Depuis les années 1960, aux côtés du mouvement de la Figuration Narrative, il développe une oeuvre qui s’affirme comme une écriture, avec sa signature – l’utilisation récurrente d’une couleur, le bleu –, et sa thématique propre – la relation essentielle avec sa vie (vie réelle, vie imaginaire, vie sublimée).
            Cette exposition, dont le commissariat artistique est assuré par Pascale Le Thorel, rassemble plus de 150 oeuvres (tableaux, films, photographies, gravures, objets) qui témoignent de son parcours.

             

            L’exposition
            À caractère rétrospectif, l’exposition permet au public de découvrir des tableaux, dont de très grands formats, prêtés par de prestigieuses collections publiques (Centre Pompidou, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Fonds National d’Art Contemporain, MAC/VAL…) et privées.
            Elle présente également l’ensemble des films de Monory, des photographies ainsi que des travaux constitutifs, souvent inédits : collages, objets…
            Elle révèle l’oeuvre de celui qui nomme ses histoires des « scénarios thrillerés », et que son ami, le philosophe Jean-François Lyotard a qualifié du titre baudelairien de « Peintre de la vie moderne ».
            Créateur d’atmosphères, metteur en scène de fragments, Monory rend de manière unique « le climat, l’impression, la sensation, le fait divers symbolique » et entraîne le spectateur dans son univers.
            L’exposition s’articule en grandes sections pour cheminer librement à travers le parcours de l’artiste, des inspirations des premières années, rassemblées pour la première fois, aux séries devenues mythiques des Meurtres, des Opéras glacés, des Images incurables, de Death Valley, des Technicolor, de la Voleuse jusqu’aux tableaux les plus récents. Le fil rouge revient sur les inspirations de Monory – en particulier sur son rapport au cinéma noir américain et à la photographie, et sur l’utilisation des scènes et des figures de son panthéon personnel. Un cycle de projections de films réalisés sur l’artiste et de films noirs américains qui l’ont inspiré sera associé à la manifestation.

            "Moi-même comme les spectateurs de mes
            tableaux, nous sommes conditionnés par
            notre civilisation, qui fait que le bleu a un certain sens :
            l’expression du désir impossible, le bleu romantique…
            En plongeant ces choses qui sont absolument
            contraires à ce romantisme dans le bleu, j’indique que
            ce qui semble tellement réaliste est d’une certaine
            façon illusoire, et je mets dans la même image
            cette contradiction."

             

            Éléments de biographie
            Né en 1924, Monory se voit consacrer sa première exposition personnelle à la galerie Drouant-David à Paris en 1952.
            Dans les années 1960, il devient l’un des principaux représentants de la tendance européenne du Pop Art, que le critique Gérald Gassiot-Talabot nomme la Figuration Narrative.
            Monory dira à ce propos : "Ce qui s’est développé en France s’est écarté du Pop Art américain. Nous avons très vite pris le parti d’une narration critique de la société alors que les Américains ont presque toujours été, à mon sens, élogieux à l’égard de leur système. C’est une différence fondamentale."
            En 1968, il réalise le film Ex- et peint la série des Meurtres. Il y met en place les éléments qui caractériseront son oeuvre, le découpage en séquences, la mise à distance par l’utilisation de la couleur bleue, le rêve, l’illusion, mais aussi un regard critique sur la société. En 1971, l’exposition à l’ARC, au musée d’art moderne de la Ville de Paris, que lui consacre Pierre Gaudibert, le fait reconnaître durablement. Deux voyages aux États-Unis en 1969 et 1973 revêtent une importance essentielle dans son histoire personnelle et artistique ; il constitue, à partir de photos, un répertoire de formes, d’images, de carnets de modèles. En 1975, il entre dans la galerie légendaire d’Aimé Maeght, où il présentera notamment les Opéras glacés. En 1985-1986, La Voleuse, suite de tableaux et film, prend la femme pour modèle-héroïne. En 1986, il est invité à la Biennale de Venise ; il dispose d’une salle au Pavillon italien dans la section Space. En 1992, il participe à l’Exposition universelle de Séville dans le Pavillon français. En 2005, il inaugure le MAC/VAL, le nouveau grand musée du Val-de-Marne, près de Paris, avec Détour, une grande installation en spirale de ses peintures.

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