Le Fonds Leclerc à Landerneau, après Fromanger, Dubuffet et Miro, propose une rétrospective exceptionnelle du peintre du bleu, inspiré par les films noirs et la violence du monde.
Avec sa longue silhouette mince en costard, coiffée d’un feutre que ne renieraient pas Bogart ou Spencer Tracy, Jacques Monory a toujours semblé sortir d’un de ses propres tableaux. Il est vrai qu’à quatre-vingt-onze ans désormais il accuse un brin la fatigue, mais le regard est toujours vif, comme coupant. Il était présent au vernissage de la rétrospective que lui consacre à Landerneau le Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture, qui poursuit ainsi un parcours à la fois exigeant et couronné de succès, ce qui n’est pas si fréquent, après les belles expos consacrées à Gérard Fromanger, Miró, Dubuffet, ou aux stars de la BD et à Métal hurlant. Monory, comme Fromanger précisément, mais aussi Rancillac, Erró, Peter Klasen, pour ne citer qu’eux, c’est ce que, au cœur des années 1960, on a appelé la figuration narrative. Leur moyen reste la peinture, parfois proche de l’hyperréalisme. Leurs thèmes sont ceux du monde moderne. Révolutions, politique, flux d’images. [...]
publié le 10-02-2015
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