Rencontre avec Myriam Marrache-Gouraud

La curiosité est-elle (encore) un vilain défaut ?

La curiosité ne plaît pas à tout le monde. Dès les premiers cabinets de curiosités, elle a fait l’objet de vives controverses. Cette rencontre propose une mise en contexte, afin de poser les termes des débats de l’époque, puis de s’interroger sur leur évolution jusqu’à nos jours, au regard de l’exposition du FHEL.

 

Myriam Marrache-Gouraud est Maître de conférences HDR en Littérature française de la Renaissance à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest), et membre de l’équipe HCTI (EA 4249). Elle travaille d’une part sur Rabelais et sur la littérature narrative du XVIe siècle, au sujet desquels elle a publié plusieurs livres et articles, notamment Panurge ou la parole singulière (Genève, Droz, 2003), et Rabelais, aux confins des mondes possibles (Paris, PUF, 2011). Elle oriente d’autre part depuis plus de 15 ans ses travaux de recherches vers les cabinets de curiosités des XVIe et XVIIe siècles.

Ses recherches s’intéressent en particulier aux modes de présentation écrite de la curiosité au sein des catalogues, spécifiquement pour étudier la rhétorique de la singularité et les procédés de mise
en valeur des objets par le texte et par l’image. C’est à ce titre qu’elle est actuellement webmestre du site http://curiositas.org. Outre une quarantaine d’articles, elle a donné une édition scientifique du Jardin et cabinet poétique de Paul Contant en collaboration avec Pierre Martin (Rennes, PUR‑Textes rares, 2004) ; elle a été co-commissaire de l’exposition La Licorne et le bézoard. Une histoire des cabinets de curiosités au musée Sainte-Croix de Poitiers en 2013 (et co‑dirigé le catalogue), a participé au catalogue de l’exposition du FHEL (Landerneau 2019, commissaire Laurent Le Bon). Son nouveau livre intitulé La légende des objets. Le cabinet de curiosités vu par son catalogue paraîtra chez Droz en 2020.

 

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