Cantine pour les ouvriers travaillant sur la construction de l’hôtel Metropol, Moscou, Russie, 1954 © Henri Cartier-Bresson - © Magnum Photos
En 1954, Cartier‑Bresson est le premier reporter occidental à entrer en Union soviétique depuis le début de la guerre froide. Pour l’agence Magnum, dont Cartier‑Bresson est l’un des fondateurs, c’est un grand coup. Au moment de partir, le reportage est déjà prévendu aux plus grands journaux internationaux. Les photographies que Cartier‑Bresson réalise alors dans la capitale, mais aussi en Géorgie ou sur les bords de la Baltique, convoquent souvent le registre de la banalité. Et pour cause, c’est précisément là que se situe l’enjeu du reportage. À l’opposé des stéréotypes véhiculés en Europe et aux États‑Unis par la propagande anticommuniste, il lui importe de montrer que les Russes sont comme tout le monde : ils vivent, rient et dansent ensemble.
In 1954, Cartier‑Bresson was the first Western reporter to enter the Soviet Union since the beginning of the Cold War. For the Magnum Agency, of which Cartier‑Bresson was one of the founding members, it was a big scoop. Before he even left, the photo‑reportage was already sold to the big international newspapers. The photographs that Cartier‑Bresson took in the capital, but also in Georgia and on the shores of the Baltic Sea, were often about everyday life. And with good reason, for it was the whole point of the reportage. Contrary to the stereotypes promoted in Europe and the United States by anti‑communist propaganda, it was important for him to show that the Russian people were like everybody else: living, laughing and dancing together.
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